Monday 4 February 2013

Avec un grand A.


Etre heureux, parfois, ca fait mal. 
Il ne suffit pas d’avoir un nouvel ordinateur pour être heureux, mais d’un nouveau souffle, d’un bon rhume et de quelques grammes d’herbe bien corsée.

L’etat d’esprit d’un etre heureux, c’est ca : des que l’imperceptible besoin se fait sentir, une pierre du mur manque et tout bascule. Pouvoir se reconnaître dans le bonheur d’un autre, c’est le partager. Alors pourquoi est-on si jaloux, pourquoi la paranoïa embourbe nos pensées les plus douces et les plus rationnelles, pour finalement, nous rendre si malheureux ?
Le bonheur ne tient qu’a un fil minuscule. Mon bonheur à moi c’est l’amour. Si je pouvais je ne me nourrirais qu’avec de l’amour. C’est mon calmant, et j’en ai besoin pour exister, pour me sentir complète. C’est ce manque d’amour qui me rend si malheureuse, c’est la pierre de l’édifice qui fait défaut quand je suis ici.
Parce que constamment j’ai besoin d’être aimée, constamment je suis malheureuse, avide d’amour, de compassion, d’antipathie.  Avide de cet homme qui rempli ma tête parce qu’il est le plus beau visage que l’amour ai jamais porté à mes yeux.
C’était un autre et maintenant ce n’est que lui. On ne sait jamais ce qui va arriver, ce qui va changer en nous. Cela rend le bonheur encore moins constant, encore moins insaisissable.
Ce que les gens pensent de ca, je ne sais jamais quoi en dire. Les pensées des autres m’empoisonnent, parce que d’elles dépendent ma joie et mon aise. Sans être appréciée, je me sens plus mal que tout, je suis comme une pomme qui pourri, et qui sèche par le manque d’amour. Et ca me fend le cœur en mille morceaux, ca me bousille mes soirées,  parce que l’amour, son amour, c’est mon oxygène et qu’il est trop loin pour m’en donner.  J’étouffe.
Et puis tout d’un coup c’est comme un printemps dans mon cœur, parce qu’il est là, il m’attend, cet homme, sur un quai de gare, ou assis quelque part pour recevoir mes mains froides dans les siennes et les serrer.  L’orage de ma tristesse est finalement envolé et je ne peux plus qu’être profondément heureuse parce que je respire enfin, l’angoisse est finie, ses yeux font misère de mes inquiétudes.



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